La Méthode Jones (Strain Counterstrain)

DÉCOUVREZ UNE APPROCHE DOUCE POUR SOULAGER LA DOULEUR ET RETROUVER DE LA SOUPLESSE

Katy approfondit sa formation en Méthode Jones depuis 2015 et vous invite à en découvrir les bienfaits.

En quoi consiste la Méthode Jones ?

La Méthode Jones utilise des techniques manuelles indolores, sans manipulation brusque pour soulager de façon durable :

  • les douleurs
  • les tensions profondes
  • les restrictions de mobilité sur tout le corps.
La Méthode Jones prend en compte le corps dans sa globalité et s’appuie sur un bilan complet et personnalisé, apportant une action autant préventive que réparatrice.

Son action sur les fascias est basée sur un raisonnement soutenu par des articles scientifiques.

La Méthode Jones est plus précisément appelé ‘STRAIN COUNTERSTRAIN’.

Tuckey et al, Impaired Lymphatic Drainage and Interstitial Inflammatory Stasis in Chronic Musculoskeletal and Idiopathic Pain Syndromes : Exploring a Novel Mechanism. Front Pain Res. (2021) ; 23 ;2

Le Jones s'adresse à qui ?

Le Jones s’adresse à qui ? QUI ?

A toute personne ! :

  • cherchant une approche indolore, sans craquement.
  • souffrant de douleurs aiguës ou chroniques
  • souffrant de douleurs mécaniques ou inflammatoires : ostéo-articulaires et musculaires : (entorses, lombalgies, cervicalgies, crampes, tendinopathies…), les neuropathies, les traumatismes.
  • souffrant troubles fonctionnelles : viscéraux, de la mâchoire, maux de tête, algodystrophies, douleurs nocturnes, capsulites, traumatismes, cicatrices...
  • aux sportifs souhaitant optimiser leur récupération et prévenir les blessures.

  • La Méthode Jones N’EST NI l’ostéopathie, NI de la fascia-thérapie.
  • La Méthode Jones NE REMPLACE PAS une consultation médicale.
  • C’est un méthode souvent complémentaire aux autres approches – mais pas le même jour !

Comment se déroule une séance de Jones Strain Counterstrain ?

Comment se déroule la séance ?

    • La séance se fait uniquement sur RDV.
    • Prévoir environs 1H pour la séance et un temps de détente après.
    • Le déshabillage n’est pas toujours nécessaire.
    • Un bilan personnalisé est établi, permettant de définir vos besoins et identifier d’éventuelles contre-indications.
    • Le relâchement des tissus affectés est facilité grâce aux manœuvres douces et une mise en tension contrôlée de votre corps.
    • Des conseils personnalisés et des exercices individualisées sont parfois donnés ainsi pour optimiser l’effet de votre séance.

Conseils pour une séance tout confort

  • Prévoir des habits souples en retirant des bijoux, le maquillage, la ceinture.
  • Porter un soutien gorge souple sans baleine.
  • Apporter une serviette ou un paréo pour mettre sur la table d’examen si possible.

Comment fonctionne la Méthode Jones ?

Les fascias, souvent sources des douleurs et de dysfonctions, sont des tissus qui relient et enveloppent tous les organes, muscles, nerfs et vaisseaux du corps. La Méthode Jones cible les fascias pour détecter les zones en tension des « tender points » et appliquer un relâchement tissulaire, permettant ainsi de corriger la cause de la douleur de façon douce, rapide et durable.
Les techniques sont sans ‘craquement’ articulaire.
Une fois que les « tender points » sont trouvés, le corps est positionné d’une manière précise et confortable pour relâcher la tension et interrompre le réflexe douloureux.
La position est maintenue pendant 45 secondes permettant au système nerveux de « réinitialiser » la zone.

LES FASCIAS

Le fascia agit comme une toile d’araignée continue à travers tout le corps, assurant à la fois le maintien, la protection et la cohésion des différentes parties anatomiques.
C’est un tissu conjonctif, dense, élastique et contractile ; une membrane enveloppante, soutenant et reliant l’ensemble des structures du corps humain  : muscles, os, organes, nerfs, vaisseaux sanguins, tendons, ligaments etc.

Comprendre les fascias en moins de 2 minutes :

Longtemps négligé, le fascia est aujourd’hui reconnu pour son rôle central dans la biomécanique, la posture, le drainage, l’immunité, la douleur et la mobilité générale du corps. Des troubles (contractures ou adhérences ‘nœuds’) au niveau des fascias peuvent entraîner des douleurs, des raideurs ou des limitations fonctionnelles (donc des problèmes de santé) partout dans le corps.

Comprendre le rôle des fascias dans la douleur en moins de 2 minutes :

Un ‘nœud’ du fascia peut entraîner un symptôme bien à distance. C’est pour ça que dans l’examen initial nous étudions le corps dans sa globalité de non pas uniquement autour de la zone symptomatique.

Comprendre les bienfaits de l'approche Jones

Quels sont les avantages du Jones ?

Sans douleur.

Sans manipulation brusque.

Soulagement durable.

Rééquilibrage global : le corps est traité dans sa globalité, pas seulement la zone douloureuse.

√ Amélioration de la souplesse, du bien-être général.

√ Les avantages de la séances sont optimisés par une bonne hygiène de vie :

• S’hydrater !
• Bouger ! il faut un minimum de 2,5 heures d’activité physique par semaine selon les recommandations de l’OMS
• Manger sainement ! – manger frais !
• Bien dormir
Pour apprendre plus sur le sommeil consultez :

https://www.sleepdiplomat.com/what-is-good-sleep

utiliser l’outil de traduction

Plus de details sur les fascias et la douleur chronique

Pour ceux et celles qui veulent savoir plus :

ZOOM SUR LES FASCIAS ET LEUR RÔLE DANS LA DOULEUR CHRONIQUE

Tous les tissus du corps sont connectés par les fascias qui reçoivent de nombreux nerfs, artères, veines et canaux lymphatiques.

Formant la majorité des parois des artères, veines, des canaux lymphatiques et des nerfs ; les fascias enveloppent également les cellules des muscles, des ligaments, des os et de tous les organes. Ils entourent le cerveau et la moelle épinière.

Une hypothèse sur la douleur chronique basée sur les récentes avancées scientifiques concernant les fascias explique qu’une bonne partie de la douleur chronique proviendrait des problèmes au niveau des fascias eux-mêmes avec la création de substances inflammatoires telles que le TNF alpha, l’interleukine 6, l’interleukine 1B, la noradrénaline, le NGF etc. Ces substances inflammatoires restent localisées et stagnent à certaines endroits du fascia ou elles ne peuvent plus être éliminées. La substance inflammatoire active le système de la douleur.
La douleur chronique

La douleur chronique débute au moment ou les fascias n’arrivent plus à évacuer les substances inflammatoires présentes dans l’espace liquide entre les cellules de notre corps (espace interstitiel). Tandis que certaines zones des fascias vont bien, d’autres deviennent des zones saturées d’inflammation et donc douloureuses.

Qu’est qui provoque l’inflammation ?

Les substances inflammatoires peuvent provenir de multiples causes ; certaines d’origine physique, d’autres d’origine psychologique. Ces causes peuvent saturer des capacités de nettoyage de fascia de deux façons.

  • Soit par une énorme création d’inflammation brutal ; une fracture, une blessure, une grosse brûlure, un Covid inflammatoire ou un traumatisme émotionnel par exemple.
  • Soit par la répétition d’épisodes inflammatoires dans le temps ; une maladie auto-immune, blessures répétées, douleur chronique, pratique intensive d’un sport, alimentation malsaine, harcèlement répété ou tout autre stress émotionnel qui perdure.

Une fois que le fascia est saturé il n’arrive plus à éliminer les substances inflammatoires de nombres modifications physique se mettent en place contribuant à la création des boucles vicieuses inflammatoire et de douleur.
Trouvez plus d’information sur le rôle des fascias dans la douleur :

ENCORE PLUS SUR LA DOULEUR :

Les boucles vicieuses de la douleur chronique

La 1er boucle

Les substances inflammatoires qui stagnent perturbent le fonctionnement des canaux lymphatiques qui nettoient le fascia. Elles perturbent directement leur fonctionnement en diminuant la contraction des lymphangions qui sont les parties du tuyau lymphatique qui se contractent pour aspirer le liquide interstitiel récupéré. Les aspirateurs à déchet du fascia sont donc mis hors service.

La 2e boucle

Les cellules du fascia ; les fibroblastes qui on pour rôle de veiller à la bonne santé du fascia se transforment en myofibroblasts. Ces dernières deviennent capables de se contracter avec des petits muscles mais très puissants, créant ainsi une zone de contraction dans le fascia. L’architecture du fascia (et donc du corps) est donc déstabilisé, comme si la Tour Eiffel était toute pliée. Ceci crée un déséquilibre mécanique dans le corps.
En plus les myofibroblasts produisent du collagène dans la zone contractée. Le collagène est une fibre très solide similaire à celle des cicatrices quand on se coupe. Ces nombreuses fibres de collagène transforment complètement l’architecture du fascia et empêche les structures qui y passent de fonctionner correctement.
Les espaces lymphatiques, qui collectent le liquide interstitiel prêt à être aspiré par les canaux lymphatiques, se ferment partiellement ou complément. Le nettoyage des déchets fonctionne donc encore moins bien.

La 3e boucle

La libération du NGF, un facteur de croissance des nerfs, entraîne une augmentation du nombre de nerfs de la douleur dans la zone du fascia saturée d’inflammation. Comme il y a plus de nerfs de la douleur, la douleur augment.

La 4e boucle

Les substances inflammatoire créent une acidification du milieu interstitiel (entre les cellules). Certaines cellules souffrent et peuvent mourir, ce qui libère encore plus de substances inflammatoires.

La 5e boucle

Comme les fascias nourrissent, nettoient et soignent les organes qu’ils enveloppent, les intestins ou le cerveau par exemple, en cas de stagnation de l’inflammation ces organes vont moins bien fonctionner, avec l’apparition éventuelle de nombreux problèmes de santé.

La 6e boucle

Comme les nerfs de la douleur baignent constamment dans une piscine de substance inflammatoire ils envoient des messages de douleur* très fréquemment à la moelle épinière. Certaines substances inflammatoires sont également transportées depuis la fascia jusqu’à DANS la moelle épinière.
Ces 2 phénomènes entraînent la création d’une inflammation chronique et localisé en plus que dans la fascia, DANS la moelle épinière. La moelle épinière et le fascia autour d’elle deviennent de nouvelles zones saturées d’inflammation. Cette inflammation va toucher les cellules gliales autour des neurones qui vont se mettre à créer encore plus d’inflammation dans la moelle. L’inflammation va également toucher les neurones de la moelle épinière qui vont renvoyer des substances inflammatoires dans le fascia. En plus la moelle épinière perd sa capacité à produire des substances anti-inflammatoire ce qui réduit la protection contre l’inflammation. Des changements génétiques dans les neurones de la moelle sous l’effet du NGF amplifie les messages de la douleur* en provenance du fascia périphérique ce qui augment la force du ressenti douloureux.

Le système nerveux autonome du stress, le système sympathique est suractivé et entraîne le relâchement de noradrénaline dans la moelle épinière et dans le fascia périphérique. Ce noradrénaline resserre les artères qui amènent le sang frais au fascia et à la moelle, diminuant ainsi leur capacité à se réapprovisionner en énergie . Les cellules en manque d’énergie souffrent et créent des substances inflammatoires. La noradrénaline resserre également les veines ce qui les empêchent de faire leur travail de nettoyage convenablement et augment la stagnation des substances inflammatoires. La noradrénaline active également les muscles, petits et gros, créant des contractures et des tensions musculaires réflexes dans les parties du corps liées aux nerfs de la moelle épinière du niveau toucher. Ces zones de tensions musculaires sont des points de tension douloureux dont nous parlions au débout.

Enfin, en raison des connections montantes et descendantes du système nerveux autonome sympathique qui connectent plusieurs niveaux dans les ganglions nerveux - tous ces effets peuvent se propager à d’autres niveaux de la moelle épinière que celui en lien avec les fascias périphériques. Il peut avoir une généralisation d’un problème initialement local, à d’autres parties du corps. Toutes ces transformations physiques illustre des possibilités d’explication de causes de la douleur chronique ainsi que le rôle essentiel du système des fascias et du système nerveux dans la création et le maintien de la douleur.

Je remercie Dr Benjamin WOSINSKI pour ses animations éducatives.

Trouvez plus des animations sur la chaîne YouTube

https://www.youtube.com/@medecinsdado


P-S :

Techniquement les nerfs n’envoient pas des messages de douleur, ils envoient des messages de nociception qui peuvent avoir le résultat finale de l’expérience de la douleur. Le texte simplifie le processus pour faciliter l’explication de boule en question.